Postée il y a 24 heures
Ce post-doc fera partie du projet ANR « CROSSWIND - Quel est l'empreinte de la dynamique des structures magnétiquement fermées de l'atmosphère solaire dans le vent solaire ? » mené par Clara Froment. Le but de ce projet est d'étudier l'étude de l'interaction entre la thermodynamique du gaz ionisé et la reconnexion magnétique dans l'atmosphère solaire. Nous concentrerons en particulier nos efforts sur l'étude de l'interaction entre la thermodynamique du gaz ionisé et la reconnexion magnétique dans l'atmosphère solaire.
Plus précisément, nous étudierons les mécanismes de non-équilibre thermique (TNE) et de reconnexion d’inter-échange (ICR). Le TNE est un état thermodynamique global qui peut être expliqué par des conditions de chauffage spécifiques : un chauffage stratifié et quasi-stable dans l'atmosphère. Le TNE est observé dans une majorité de boucles coronales dans les régions actives et se manifeste par des cycles d'évaporation-condensation.
Le TNE est donc un processus clé pour le transport de masse et d'énergie dans l'atmosphère solaire. Jusqu'à présent, les conséquences de ce mécanisme sur le vent solaire sont inconnues.
Nous testerons l'hypothèse que le TNE est également présent aux sources du vent solaire. Par exemple, le TNE pourrait contraindre le processus d’ICR en entraînant un ICR cyclique dans les pseudo-streamers, les topology de type «fan-spine» et aux frontières des régions actives. Il pourrait également injecter de la masse et de l'énergie dans le vent solaire par son interaction avec l'ICR.
Nos deux principaux objectifs sont les suivants (1) caractériser les événements des cycles TNE aux sources du vent solaire et (2) estimer la variabilité du vent solaire induite par les cycles TNE.
Nous utiliserons des observations de télédétection de l'atmosphère solaire (principalement avec SDO et Solar Orbiter) et des mesures in situ dans le jeune vent solaire (avec Parker Solar Probe), combinées à de nouvelles prédictions des observables du vent solaire.
Avec le projet CROSSWIND, nous mènerons une étude observationnelle complète, soutenue par des simulations numériques de pointe.
Activités
- Analyse des observations télémesures de e.g. SDO, IRIS, Hinode, Solar Orbiter ;
- Collaboration avec l’équipe CROSSWIND au LP2CE (PI : Clara Froment et un ou une future étudiant ou étudiante en thèse), l'équipe locale (plasma spatiaux), et des collaborateurs internationaux ;
- Communication scientifique : présentations en conférences et rédaction d’articles scientifiques.
Compétences
- Doctorat en physique solaire ou dans un domaine connexe ;
- Expertise en physique de l'atmosphère solaire ;
- Expérience dans l'analyse de données spatiales de télédétection avec imagerie et spectroscopie ;
- Capacité avérée à travailler de manière indépendante et en équipe ;
- Un parcours d'excellence en matière de recherche, attesté par des publications dans des revues à comité de lecture.
Contexte de travail
Le Laboratoire de Physique et de Chimie de l’Environnement et de l’Espace (LPC2E), laboratoire spatial situé sur le campus CNRS à Orléans a pour tutelles le CNRS, l’Université d’Orléans et le CNES. Il comporte trois équipes scientifiques dont une qui se concentre sur les relations Soleil-Terre et les plasmas spatiaux. Le laboratoire à une forte compétence en instrumentation spatiale qui va de la conception à la réalisation et à la mise en œuvre d’instruments embarqués sur satellites. Nous développons des instruments qui volent ou ont volés sur des missions telles que Cluster, Solar Orbiter, BepiColombo, Parker Solar Probe.
Le LPC2E est situé en périphérie du centre-ville d’Orléans, une ville de taille moyenne située au bord de la Loire, à une heure de train au sud de Paris. Les conditions de vie sont nettement moins chères à Orléans qu'à Paris. Le campus du CNRS d'Orléans offre un environnement de recherche exceptionnel avec des équipements de pointe.
Le Laboratoire de Physique et de Chimie de l’Environnement et de l’Espace (LPC2E), laboratoire spatial situé sur le campus CNRS à Orléans a pour tutelles le CNRS, l’Université d’Orléans et le CNES. Il comporte trois équipes scientifiques dont une qui se concentre sur les relations Soleil-Terre et les plasmas spatiaux. Le laboratoire à une forte compétence en instrumentation spatiale qui va de la conception à la réalisation et à la mise en œuvre d’instruments embarqués sur satellites. Nous développons des instruments qui volent ou ont volés sur des missions telles que Cluster, Solar Orbiter, BepiColombo, Parker Solar Probe.
Le LPC2E est situé en périphérie du centre-ville d’Orléans, une ville de taille moyenne située au bord de la Loire, à une heure de train au sud de Paris. Les conditions de vie sont nettement moins chères à Orléans qu'à Paris. Le campus du CNRS d'Orléans offre un environnement de recherche exceptionnel avec des équipements de pointe.
Contraintes et risques
Procédure de candidature : Le candidat ou candidate doit soumettre les documents suivants pour que sa candidature soit prise en considération.
1. Un CV comprenant une liste de publications et au moins deux références que nous pouvons contacter ;
2. Un bref rapport sur les activités de recherche passées et actuelles (2 pages maximum) ;
3. Un projet de recherche incluant la motivation pour ce postdoc (2 pages maximum).
Procédure de candidature : Le candidat ou candidate doit soumettre les documents suivants pour que sa candidature soit prise en considération.
1. Un CV comprenant une liste de publications et au moins deux références que nous pouvons contacter ;
2. Un bref rapport sur les activités de recherche passées et actuelles (2 pages maximum) ;
3. Un projet de recherche incluant la motivation pour ce postdoc (2 pages maximum).