Postdoc (H/F) ~18 mois : utilisation par les goélands de la zone du parc éolien en mer de St Nazaire

Les missions du poste

Le gouvernement français vise 45 GW de production d’électricité à partir de parcs éoliens offshore d’ici 2050 (https://www.eoliennesenmer.fr/), sur les 100 GW visés par l’Union européenne. Ces parcs éoliens pourraient avoir des conséquences pour la biodiversité, et pourraient notamment affecter les oiseaux marins présents dans ces zones (comportements et déplacements, risques de collisions). Le parc éolien en mer de Saint-Nazaire est le premier parc éolien offshore de France, construit entre 2021 et 2022 et en exploitation depuis novembre 2022. Dans le cadre d'un programme de suivi à long terme (projet LARUS), mené depuis 2014 par l’association Bretagne Vivante, des balises GPS ont été déployées sur des adultes de plusieurs espèces de goélands de différentes colonies autour du parc (pendant et hors saison de reproduction). La société exploitant le parc finance une évaluation scientifique de l’utilisation de la zone du parc par ces goélands, afin de savoir si et comment ces espèces ont modifié leurs comportements d’utilisation de l’espace (approche avant – pendant – après) et comment aujourd’hui ils évitent ou sont au contraire attirés par le parc éolien (macro et méso échelles). Le contrat a un double objectif scientifique de publication académique et de compte-rendu de recommandations à destination des gestionnaires du parc en vue de leur prochain plan de gestion 2028-2033, qui sera décidé courant 2027.
Activités
L’activité principale du postdoctorat sera d'analyser les données de suivi GPS fournies pour évaluer les comportements d'évitement/attraction à macro- et méso-échelle en relation avec les conditions météorologiques, ainsi qu'avec les rythmes jour-nuit, marées et saisonniers ; et de comparer le comportement et/ou l'utilisation de l'habitat dans la zone avant et après la mise en place du parc. L'accent sera mis en priorité sur les données spatiales 2D, mais les variations d'altitude pourraient aussi être étudiées.
Des comptes-rendus d’activité seront à fournir tous les 6 mois en préparation de comités de pilotage en visio-conférence avec les encadrants, Bretagne Vivante et le financeur. Un rapport final de recommandations scientifiques sera en particulier à fournir à la fin du contrat et au plus tard début 2027.
Il est également attendu que la personne recrutée valorise académiquement ses travaux par une ou des publications scientifiques et une ou des conférences.
Enfin il est souhaitable que la personne recrutée aille rencontrer l’équipe de Bretagne Vivante pendant les activités annuelles de terrain (Mai et/ou Juillet), mais les analyses reposeront essentiellement sur le jeu de données déjà collecté.

Compétences
Être titulaire d’un doctorat depuis moins de 10 ans ; les personnes avec plus d’expérience peuvent candidater mais cela affectera la durée du contrat donc demandera de justifier la capacité à effectuer la mission en moins de temps.
Être capable de mener en bonne autonomie des analyses d’écologie du déplacement et de les valoriser efficacement (dont rédaction d’articles en anglais). Avoir travaillé au préalable sur des thématiques liées aux parcs éoliens et/ou à l’écologie spatiale des prédateurs marins sera un plus.
Être proactif pour mobiliser les encadrants et les partenaires dès que nécessaire, les tenir informés des avancées, être capable d’anticiper les échéances et de respecter les chartes de communication des différents partenaires.
Une aisance avec le français écrit et parlé sera un avantage, pour faciliter les échanges avec l’équipe de Bretagne Vivante et les financeurs, mais les candidats non francophones sont encouragés à candidater.
La volonté de venir travailler sur le site du CEBC, qui est relativement isolé (permis B et voiture personnelle recommandée).

Contexte de travail

Le postdoctorat sera basé sur le site du CEBC (UMR 7372 CNRS – Université de la Rochelle), et sera encadré par Julien Collet et Anne-Sophie Bonnet-Lebrun, au sein de l’équipe Prédateurs Marins du laboratoire.
Environ 10k€ de frais de fonctionnement sont prévus pour couvrir missions (visites sur le terrain, conférence), achat informatique et de petit matériel, et éventuels frais de publication. Une volonté de s’impliquer dans le suivi du budget sera appréciée.

Le postdoctorat sera basé sur le site du CEBC (UMR 7372 CNRS – Université de la Rochelle), et sera encadré par Julien Collet et Anne-Sophie Bonnet-Lebrun, au sein de l’équipe Prédateurs Marins du laboratoire.
Environ 10k€ de frais de fonctionnement sont prévus pour couvrir missions (visites sur le terrain, conférence), achat informatique et de petit matériel, et éventuels frais de publication. Une volonté de s’impliquer dans le suivi du budget sera appréciée.

Contraintes et risques

RAS

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Lieu : Villiers-en-Bois
Contrat : CDD
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