Postée il y a 5 heures
Les laboratoires d'astrophysique AIM et IAP annoncent deux postes de postdoctorat sur le thème de la formation et évolution des galaxies dans le cadre du projet franco-suisse collaboratif "speXion", cofinancé par l'ANR et le FNS.
L'objectif général de speXion est d'effectuer une étude cohérente des galaxies extrêmement déficientes en métaux (XMDs) afin de comprendre le champ de rayonnement dominant dans ces galaxies jusqu'aux rayons X, de caractériser la nature et l'influence des sources énergétiques ainsi que les processus de rétroaction associés, et d'étudier la contribution des XMDs à la réionisation cosmique. La collaboration exploitera des observations multi-longueur d’onde issues de JWST, HST, XMM, Chandra, VLA, et d'autres infrastructures, ainsi que des outils de modélisation spectrale de pointe.
Les postes postdoctoraux associés à la collaboration speXion concernent :
- Postdoctorat AIM (coordonné par Dr. V. Lebouteiller) : développer une méthode permettant de déduire le spectre intrinsèque EUV-X des XMDs à partir des signatures du milieu interstellaire dans le domaine UV-optique-IR.
- Postdoctorat IAP (coordonné par Dr. H. Atek) : confronter les prédictions des modèles spectraux à un ensemble d'observations LyC afin d'établir une méthode robuste capable de prédire la fraction d'échappement des photons ionisants dans les galaxies en formation d’étoiles et leur contribution à la réionisation cosmique.
- Postdoctorat Genève (coordonné par Prof. D. Schaerer ; voir annonce) : construire un échantillon de référence multi-longueur d’onde à bas et moyen redshift, analyser et interpréter les signatures du milieu interstellaire de ces galaxies à travers des diagnostics empiriques et des modèles complexes.
Activités
Confronter les prédictions des modèles spectraux à un ensemble d'observations LyC afin d'établir une méthode robuste capable de prédire la fraction d'échappement des photons ionisants dans les galaxies en formation d’étoiles et leur contribution à la réionisation cosmique. Le(la) doctorant(e) utilisera ces observations pour étudier la formation des premières galaxies, la réionisation cosmique et les histoires de formation d'étoiles. Il/elle bénéficiera d'une méthodologie d'analyse combinée pour comparer les galaxies simulées et observées, développée par le nœud partenaire (CRAL à Lyon).
Compétences
Le candidat doit être titulaire d'un doctorat en astrophysique. Une expérience en astronomie extragalactique est attendue, ainsi qu’une familiarité avec les observations (analyse, réduction, etc.), et une connaissance générale des méthodes probabilistes.
Contexte de travail
L'Institut d'Astrophysique de Paris (IAP) est un institut de recherche dynamique affilié au CNRS et à Sorbonne Université. Situé en plein cœur de Paris, il bénéficie d'une grande visibilité et accueille de nombreux collaborateurs internationaux, postdoctorants et étudiants en thèse. Un large éventail de thématiques et de méthodes de recherche y est exploré, notamment l'astrophysique extragalactique, la cosmologie, les simulations numériques et l'étude des exoplanètes. Sa localisation centrale permet également d’interagir avec plusieurs instituts de recherche de la région parisienne (Observatoire de Paris, ENS, CEA).
L'Institut d'Astrophysique de Paris (IAP) est un institut de recherche dynamique affilié au CNRS et à Sorbonne Université. Situé en plein cœur de Paris, il bénéficie d'une grande visibilité et accueille de nombreux collaborateurs internationaux, postdoctorants et étudiants en thèse. Un large éventail de thématiques et de méthodes de recherche y est exploré, notamment l'astrophysique extragalactique, la cosmologie, les simulations numériques et l'étude des exoplanètes. Sa localisation centrale permet également d’interagir avec plusieurs instituts de recherche de la région parisienne (Observatoire de Paris, ENS, CEA).
Contraintes et risques
La date attendue pour le début du contrat est Octobre 2025.
La date attendue pour le début du contrat est Octobre 2025.